Concert Medz Bazar

Dans le cadre du Festival Voix d’Exils, piloté par l’association Les Nouvelles du Conte à Bourdeaux, ont été organisés trois spectacles ayant tous pour point commun l’exil ou l’étranger et la musique.

Le 1er octobre 2020, à la Halle de Dieulefit, Medz Bazar, collectif musical qui chante dans la langue maternelle de chacun des membres (turc, arménien, français et anglais) des pièces inspirées des traditions populaires, modernes ou plus anciennes.

Moment fort, une des musiciennes, Sevana, était absente, retenue à Erevan pour raison de guerre : le conflit du Haut Karabakh. Parfois la réalité s’immisce dans la représentation et l’évocation. L’équipe de la Bizz’Art, qui avait ce soir là organisé la soirée, a pu mettre en place un duplex avec l’Arménie et le collectif s’est retrouvé le temps d’un instant émouvant à six, son format habituel. C’est la première photo : retenue chez elle Sevana en fond vidéo chante devant les spectateurs, accompagnée par les musiciens installés sur l’estrade.

Sevana à Erevan chante devant les spectateurs de Voix d’Exils rassemblés à la Halle de Dieulefit
Medz Bazar maintenant réduit à cinq…
Medz Bazar, Marius Pibarot
Medz Bazar, Shushan Kerovpyan
Medz Bazar, Elâ Nuroglu
Medz Bazar, Elâ Nuroglu
Medz Bazar, Ezgi Sevgi Can
Medz Bazar, Vahan Kerovpyan
Medz Bazar, Ezgi Sevgi Can
Medz Bazar

Superbe concert. Pour une illustration sonore, je vous invite à voir la vidéo sur You Tube d’une chanson chypriote turque envoûtante : Dolama. Peu importe la vidéo (on aime on on aime pas l’image, personnellement ce n’est pas ma tasse de thé), ce qui compte c’est la musique : prenez le temps d’écouter.

Art urbain ou Street art ? Une introduction

En anglais « Street art ». Dans cette appellation le mot « art » est parfois galvaudé, si on en prend la définition couramment admise de ce terme (L’art est une activité, le produit de cette activité ou l’idée que l’on s’en fait s’adresse délibérément aux sens, aux émotions, aux intuitions et à l’intellect, selon Wikipédia).

On est bien loin dans les cas qui ressortent de cette acception du graffiti, pollution visuelle rendue accessible à tous par l’introduction sur le marché de la peinture aérosol en bombe et des gros marqueurs.

De plus, cet art urbain n’est pas seulement pictural, il peut aussi prendre l’aspect d’une installation, comme le montre la troisième illustration ci-dessous.

Personnellement, j’aime mêler découverte urbaine, street art et photo de rue. Sur certaines des images ci-dessous sont mêlées figures peintes et personnages réels. La présence humaine donne, à mon sens, une dimension intrigante à l’œuvre murale…

Grenoble
Varces (Isère)
Aspres sur Buëch (Hautes Alpes)
Gap (Hautes Alpes)
Lenzbourg (Suisse)

Cette introduction succincte sera suivie d’autres articles. Le suivant concernera les Murales de Montréal, une découverte forte par la qualité des œuvres et la diversité des thèmes ! Donc : (A suivre…), c’est le mot de la fin très provisoire !