Une découverte : Joaquin Sorolla

Exposition à l’Hôtel de Caumont à Aix en Provence, du 10 juillet au 1er novembre 2020. Un peintre espagnol, dont j’ignorais jusqu’au nom, et que des amis m’ont fait découvrir. Sorolla (1863 – 1923) jongle avec les lumières et la matière, il traduit sans embellir qu’il s’agisse du portrait de sa femme, Clotilde, ou de simples pêcheurs à l’ouvrage.

Sa palette est riche en couleurs, comme elle l’est très souvent en densité. Le trait n’est jamais forcé, les compositions sont travaillées. J’ai été surpris par l’aspect photographique de certains de ses cadrages. La photo ne lui était pas étrangère, son beau-père avait cet art pour profession.

Portrait de Clotilde en robe grise (détail)
Bain à la plage
Avant le bain (Valence)
Pêcheuse valencienne (détail)
Le filet (détail)
L’ombre de la voile, Valence (détail)
Fin de journée

Le catalogue de l’exposition est très bien fait, il ne se limite pas aux toiles et esquisses accrochées, il est une excellente initiation à la vie et à l’œuvre du peintre.

Le festival 2020 des Nouvelles du Conte

Une édition « petit format »

Ce festival « spécial COVID » s’est déroulé de manière très différente des éditions précédentes : en itinérance totale, tous les jours la scène montée sur remorque changeait de lieu. Ce fut ainsi l’occasion d’une double découverte : découverte de nouveaux talents, celui des conteuses présentant parfois pour la première fois leur spectacle en chantier ou en sortie de résidence, et découverte de lieux splendides du Pays de Bourdeaux.

Pour le photographe, ce fut pain bénit. Les contées commençaient à 18 heures, et si le temps a été parfois frais et venteux, voire orageux, les lumières étaient superbes.

Quant à la randonnée contée, elle fut reposante. Installés sur des bancs placés à distance covidement acceptable, nous n’avions qu’à écouter assis les histoires entrelacées des deux complices de cette séance introductive.

Pour en savoir plus sur le festival : ici, ouverture dans un nouvel onglet.

Quelques images pour vous donner des regrets

Kamel Guennoun et Bernard Foray-Roux
Catherine Fonder
Layla Darwiche
Najoua Darwiche
Florence Sellier
Nathalie Thibur
Brigitte Ragot et Nathalie Leibenguth
Sophie Biset et Lucie Galibois
Le salut final

En été, un jour d’orage

Le temps était vraiment sombre, au milieu de la journée. Les nuages circulaient, ils faisait tiède et humide, par moment quelques gouttes précipitaient. L’orage n’était pas loin, mais il n’éclatait pas.

Les photos ont été retravaillées pour renforcer l’aspect dramatique du moment et des lieux. Cela peut paraître artificiel, tout est question de goût, j’aime personnellement les images fortes.