Dehors…

On restreint souvent le terme patrimoine au domaine bâti. Mais nos paysages ne sont-ils pas, eux aussi, des éléments patrimoniaux ?

Dans l’environnement dans lequel je vis, les deux sont difficilement dissociables. Ce n’est pas toujours le cas, les approches iconographiques seront notablement différentes selon qu’un visite une ville, ou un site historique datant de plusieurs siècles.

Il est donc nécessaire, avant d’appuyer sur le déclencheur de l’appareil photo, de passer par une phase d’appropriation, de réflexion et de choix d’un fil rouge pour donner une cohérence – quand cela peut se faire- aux angles de vue retenus, un sens qui vise à l’intérêt de celui qui visualisera les images produites..

Patrimoine

Illustration du propos par des images de mon cadre de vie. Pour vous rendre sur la page cliquez sur l’image.

Immobile mais toujours changeant. Ce sont les caractéristiques qui m’intéressent lorsque je cherche à reproduire l’atmosphère d’un lieu. Sous le soleil ou sous la pluie. De jour et de nuit. En été ou en hiver…

Visiter un lieu et penser l’avoir appréhendé est à mon sens une erreur. Ce n’est que dans la durée qu’ont peut apprécier les différentes facettes d’un territoire, et en rendre compte aux internautes lors de la consultation d’un site, aux lecteurs d’une brochure.

Et puis, même si ce chapitre s’intitule « Dehors », je ne néglige pas pour autant les prises de vue intérieures. Vous en trouverez des exemples dans les pages jointes.

Nature et paysages

Depuis ma fenêtre. Pour visiter la page correspondante cliquez sur l’image.

Pour moi, la nature est un besoin. Faire la sieste sous un arbre en randonnée un jour de canicule. Se mettre à genoux ou s’allonger pour observer les convois erratiques des fourmis qui cheminent en travers du sentier que j’empruntais.

Ou simplement, béatement, regarder passer les nuages dans le ciel, observer les vautours qui s’élancent d’une falaise, observer le tapis de fleurs qui attire mon œil au bord du sentier, observer la rivière qui serpente dans la plaine, admirer la cascade qui sature notre ouïe quand elle éclabousse son bassin en provoquant une brume qui lui donne un caractère mystérieux. Que du bonheur, à tel point parfois que je repars sans avoir sorti l’appareil photo de mon sac…