Vélos au travail

Une page presque sans paroles pour rappeler le travail des livreurs de plateforme.

Par beau temps et avec le sourire

Les éléments ne sont pas toujours favorables à ces travailleurs.

La pluie, et le réconfort d’une présence
Le froid
Un soleil timide, mais il ne faisait pas chaud à Grenoble en cette fin avril de l’an 2025

Avoir le sens de l’orientation…

Tout se passe bien, dans un environnement de printemps. Garder un œil sur le GPS est essentiel
Un premier passage, c’est sans doute par ici
Mais je suis peut-être allé trop loin
Parfois il vaut mieux s’arrêter, vérifier ses marques et même demander des explications au client

Quel stress ! On peut imaginer que, dans cette zone de résidences portant toutes un même numéro de rue, le stress augmente considérablement, avec la peur d’être rabroué par un client insatisfait du délai.

Et puis il y a les temps d’attente. En tant que travailleur indépendant, on les offre à la plate-forme

Le smartphone est un compagnon lors de ces temps morts
Avec l’expérience, et les économies sur les premières rémunérations, on peut mieux s’équiper

Et puis il y a la hiérarchie informelle qui se met en place. Certains « prêtent » leur compte (contre rémunération) à de nouveaux arrivants en situation irrégulière. D’autres s’installent aux meilleurs emplacements , qu’ils revendiquent comme leur territoire.

L’attente n’a pas été vaine, départ pour une course

A noter : la ville de Grenoble met à disposition de ces livreurs un local associatif en plein centre ville, au 8 de la rue Saint François. L’association gestionnaire, l’ADALI, est soutenue par la CGT.

Et une autre remarque, liée sans doute à la sociologie de ces travailleurs précaires : je n’ai rencontré que des hommes, jeunes…