Un reportage très personnel à l’occasion d’un voyage en Inde, en février 2019. Cette usine modèle, qui travaille pour les plus grands noms du commerce international (Hugo Boss, TBS, Timberland, Wrangler…) est installée à Bangalore. Elle a été créée et elle est encore dirigée par un couple de français animés par la passion du développement humain. Passion qui s’est concrétisée par une longue expérience préalable sur le sous-continent avec une ONG hexagonale (Inter Aide, à Versailles). Cette société de droit indien promeut un mode de fonctionnement humaniste, et vise autant la qualité des fabrications que le bien-être de ses employés. Son nom ? Birdy Exports Pvt Ltd, à Bangalore….
En 2019 l’usine fonctionnait dans un bâtiment intéressant sur le plan architectural, où l’espace n’était pas organisé exclusivement sur le mode fonctionnel, mais également en prêtant attention à l’éclairage, au confort des ouvrières (qui représentent la majeure partie des opérateurs) et des ouvriers, à l’esthétique des lieux.
Mais quelle que soient les qualités du bâtiment, il s’agit bien d’un site de production, et les règles habituelles d’organisation d’un travail industriel s’appliquent, dès le début de la journée de labeur.
Le volet « social » de l’entreprise est traduit dans les faits, que ce soit par les salaires, nettement plus élevés que dans les autres usines de même type, ou par des avantages peu fréquents ailleurs
Ainsi, fait rare dans le pays, l’usine dispose d’une crèche intégrée, permettant aux jeunes mamans d’amener leur enfant avec elles. Les migrations des campagnes vers les villes ont bousculé les fonctionnements familiaux.
La technicité est élevée, le personnel est formé, suivi. Les équipements sont modernes, même si le coût de la main d’œuvre est bien moins élevé qu’en Europe.
Les clients de l’entreprise sont implantés dans toutes les régions du monde. Alors, quand les ateliers se vident, ne restent plus en activité que les personnels administratifs : commerciaux, et autres responsables
Fin de visite. Une dernière remarque en forme de conclusion : toutes et tous ne portent pas un masque, bien que chacun en dispose : le niveau de poussière dans l’atmosphère, bien que contrôlé, reste assez élevé. Ce n’est pas le Covid qui dicte cette conduite, mais bien la protection « métier » des salariés.
Cela n’empêche pas les sourires…
Merci à Florence et Denis GERMAIN, à leur « staff » fidèle, à l’ensemble des personnes présentes lors de mon passage. Tous se sont pliés de bonne grâce à cet exercice personnel en m’accueillant avec la plus grande gentillesse…
Photos réalisées en RAW avec un Pentax K3-II et développées sous Lightroom.