A l’occasion d’une sortie au restaurant, une balade dans les rues de Lyon, un beau dimanche de juillet. La ville est belle, la vie est belle, en musardant tête en l’air ou attentif au décor on découvre un lieu connu comme une nouveauté.
La ville est un paysage, elle a une dimension »horizon » quand on prend du recul, quand on acquiert de la perspective avant de passer aux immeubles, et à leurs détails.
Si l’élément liquide appartient à l’histoire de la ville et à son âme, les immeubles représentent une minéralité égayée par des couleurs contrastées.
Nous sommes dans une ville. Elle est en place, les humains s’y déplacent. Ils y vivent, ils y viennent, ils l’admirent…
Et puis il y a ces détails, qu’ils soient vitrines de magasin, tags, affichettes, graffitis… qui font de la ville un lieu toujours renouvelé, même si ce n’est pas toujours au bénéfice d’une esthétique traditionnelle…
Les murs en disent long sur l’humeur d’un quartier, sur la poésie qui en émane, aussi bien que sur l’architecture conçue comme une représentation sérieuse, celle du monde des affaires et du commerce.
Il faisait chaud à Lyon ce jour-là. Un dimanche sans trop de voitures. Il y avait du monde dans les rues, et peu de masques malgré la Covid. Lyon était moins bruyante qu’à l’accoutumée. C’est ainsi qu’un rural comme je le suis apprécie la grande ville…